Durée : 2h00
Texte : Sophocle
Adaptation : Matthieu Dessertine
Mise en scène : Matthieu Dessertine et Léon Bertolini
Avec : Noée Abita, Matthieu Dessertine, Valentine Catzéflis, Léon Bertolini, Florent Hu et Anthony Boullonnois
Administration & production : Collectif Pampa - Loyse Delhomme et Chloé Signès
RÉSUMÉ
Ce texte écrit 4 siècles avant Jésus Christ est une des sept tragédies qu’il nous reste de Sophocle. Elle a pour thème la famille des Atrides. Agamemnon, vainqueur de la guerre de Troie, est assassiné à son retour par sa femme, Clytemnestre, aidée par son amant Egisthe. Elle lui reproche d’avoir sacrifié Iphigénie, leur fille ainée, aux Dieux. La pièce suit le destin, quelques années plus tard, d’Electre, Oreste et Crysotemis, autres enfants du couple Agammemnon/Clytemnestre. Oreste ayant été élevé en exil, Electre attend son retour pour venger son père. Après s’être retrouvés, ils organiseront les meurtres de leur mère puis de son amant Egisthe.
NOTE D'INTENTION
Le destin de sa famille, les Atrides, a été marqué du malheur depuis le début. De génération en génération, ils se sont querellés avec les dieux en commettant des crimes qui furent payés par des supplices ou des morts. Les fortunes d’Agamemnon ont formé le sujet de nombreuses tragédies, antiques et modernes, la plus célèbre étant L’Orestie d’Eschyle. La guerre et ses conséquences étant le thème principal de la pièce, nous ferons évidemment des liens entre ces figures et les évènements que nous traversons aujourd’hui. Grâce aux outils contemporains : cinéma, instruments sonorisés, effets visuels, nous tenterons d’actualiser ce texte dont les enjeux peuvent parfois sembler abstraits. Le texte sera évidemment au centre de notre travail, mais contrairement aux Grecs anciens, pour qui ces histoires étaient connues, nous pensons qu’un spectateur contemporain aura besoin de plus d’informations. Le cinéma nous permettra de raconter des scènes précédant la pièce, d’y inclure éventuellement d’autres personnages déterminants dans l’histoire des Atrides.
Crédit photo : Chloé Signès